Mercredi 24 janvier, c’est la Journée internationale du sport féminin ! A cette occasion, la Poste, partenaire historique de l’arbitrage en France, va mettre en avant les femmes qui le pratiquent à travers une opération numérique inédite : « Je suis une femme, je suis arbitre ». Rencontre avec Alexandra Mauraisin, Directrice de la Marque du Groupe La Poste.
Bruno Cammalleri : Quel est l’enjeu derrière cette opération ?
Alexandra Mauraisin : La Poste est partenaire des arbitres depuis 17 ans sur 4 sports : football, handball, rugby, basket. Voilà 17 ans que nous soutenons le travail réalisé chaque saison par le corps arbitral, le monde sportif a besoin d’arbitres et de leur engagement durable. Nous travaillons au long cours avec nos partenaires, fédérations, ligues et instances liées à l’arbitrage. L’un de nos grands enjeux est de répondre à un besoin qui est de donner à voir à l’arbitrage pour véritablement fidéliser les arbitres. Il y a un réel sujet de fidélisation s’agissant du recrutement ainsi qu’un enjeu de féminisation de l’arbitrage. Le recrutement se fait chez les jeunes, dans les milieux amateurs. Nous devons créer des vocations jusqu’à ce que la personne devienne arbitre voire arbitre élite. Pour cela nous allons profiter de ces 24 heures du sport féminin et de cette Journée internationale du sport féminin du 24 janvier.
Bruno Cammalleri : Quel sera le dispositif digital mis en place ?
Alexandra Mauraisin : Nous allons publier 100 témoignages de femmes arbitres issues des 4 sports (foot, rugby, hand, basket). Elles vont nous expliquer leur passion et leur engagement. Nous avions à cœur de faire cette mise en lumière de ces 100 femmes. Ce sont en tout 100 portraits de 1mn30 qui seront mis en ligne sur le site Tous Arbitres et sur nos réseaux sociaux (Instagram, X et LinkedIn). Le 24 janvier est un très bel événement, il faut que ce soit l’occasion de mettre en avant ces femmes et leur engagement.
Bruno Cammalleri : Vous êtes finalement dans le prolongement de l’engagement de La Poste vis à vis de l’arbitrage…
Alexandra Mauraisin : Nous avons toujours accompagné et fait la promotion de l’arbitrage. Il y a 2 ans nous avions publié une étude avec l’institut d’études d’opinion Odoxa s’agissant des compétences et des soft skills que les arbitres développent sur les terrains. Mais il n’y a pas beaucoup de Stéphanie Frappart… nous devons donc créer des vocations. Les amateurs ce sont des passionnés et ils ne sont pas seulement arbitres. Ils travaillent à coté et ils peuvent transférer ces compétences particulières développées sur le terrain dans le monde de l’entreprise : autonomie, rigueur, esprit de décisions etc… ce sont clairement des atouts clés.
