7 questions à Estelle Denis

Estelle Denis, personnalité emblématique de la télévision française et présentatrice de l’émission Touche Pas à Mon Sport, a répondu aux 7 questions de Sportsmarketing.fr.

Vous êtes une des femmes médiatiques de référence dans l’univers du sport en France, pouvez-vous nous décrire votre parcours et ce qui vous a poussé à faire ce métier ?

Depuis que je suis petite je veux être journaliste sportif, au départ je voulais être Alain Giresse mais ça n’a pas marché, Steffi Graf ça n’a pas marché, Marie-José Perec ça n’a pas marché non plus ! Du coup j’ai voulu parler des exploits des autres et ne pas être obligée de me mettre en robe au bureau c’était aussi génial. J’ai toujours aimé les univers un peu masculins et devenir journaliste sportif était ma seule envie de métier et ça s’est bien passé !

Que pensez-vous de la place des femmes à la télévision française ? Et plus particulièrement dans l’univers du sport ?

Je n’ai pas d’avis sur ce sujet et je m’en fiche complètement. Je ne considère pas que je suis là parce que je suis une femme ni que ça m’a aidé, ni que ça ne m’a pas aidé. Je ne me considère pas comme une femme dans ce milieu, je me considère comme journaliste sportif. Mes collègues, que ce soient des filles ou des garçons, ça ne m’importe pas, je ne fais pas de différence.

Touche Pas à Mon Sport est en pleine ascension, pouvez-vous nous décrire comment vous préparez vos émissions ?

Je la prépare la veille au soir, je commence à regarder ce qu’il se passe puis le lendemain matin on définit les thèmes en fonction de l’actualité et de ce qui nous parait important. Parfois on va définir un débat juste avec une petite information qui nous semble importante, un petit fait qui peut être sociétal comme les dérapages Periscope par exemple donc on a commencé à parler des réseaux sociaux chez les sportifs. On décrypte aussi bien sûr l’actualité avec tous les résultats sportifs. On parle beaucoup entre nous avec les chroniqueurs pour savoir de quoi on a envie de parler, c’est vraiment une émission collégiale et on décide tous ensemble.

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Êtes-vous sollicitée par les marques pour leur assurer de la visibilité ?

Non, j’ai une styliste après je ne sais pas ce qu’il se passe derrière. Mais sinon, l’année dernière, je courrais avec un groupe génial avec la marque de montre TomTom avec Samuel Etienne, Arnaud Tsamere, etc, c’était à la fois parce que j’adore ces montres mais aussi parce qu’on était un groupe et on s’est entrainé dans conditions extraordinaires, entre potes, c’était l’idée d’être ensemble, d’avoir un dossard ensemble.

Gérez-vous vos réseaux sociaux seule ? Comment vous en servez-vous ?

Oui ! Je m’en sers surtout professionnellement et pour vanter les mérites de la Bretagne parce que j’adore cette région !

Pouvez-vous nous parler de votre implication dans le Kettler Challenge ?

Je suis la marraine de l’association l’Etoile de Martin et l’idée était de pédaler un maximum pour récolter un maximum d’argent. L’année dernière, on a réussi à récolter 15 000 euros et je pense que cette année c’était un beau symbole car il fallait grimper l’Alpe d’Huez, l’un des cols les plus difficiles du Tour de France. Quand vous êtes cyclistes vous savez que c’est un combat extrêmement intense et dur mais après il y a la ligne d’arrivée. Il y a une vraie analogie avec la lutte contre le cancer, c’est un combat difficile mais il faut s’accrocher et l’idée c’est de passer cette ligne d’arrivée. Le but est de récolter un maximum d’argent pour la recherche sur les cancers pédiatriques. (17 500 euros ont été récoltés cette année).

Quel est le sport qui vous fait vibrer et pourquoi ?

J’en ai plusieurs, j’aime tous les sports, quand je tombe sur un sport à la télévision, c’est difficile de décrocher. Je suis une fan du Tour de France, il ne faut pas me parler ou me demander d’aller à la plage pendant les étapes de montagne parce que je suis vraiment focalisée dessus. Évidemment il y a aussi le football parce que c’est mon sport. Un championnat du monde d’athlétisme ou les épreuves d’athlétisme aux Jeux Olympiques, c’est ce que je ne raterai jamais car j’adore ça, je vibre pour ce sport.

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