Une finale pas comme les autres

Le mois de mai, c’est le mois des finales des championnats et autres ligues nationales. Samedi dernier, j’ai eu la chance d’assister à deux finales dans la même journée: la finale de la Coupe de France opposant le PSG au Lille OSC et la finale du championnat de France de volley-ball entre les 2 favoris, Tours et Poitiers.

En prologue de la finale du championnat de France de volley-ball (à Coubertin), j’ai pu assister à la conférence de presse de Generali et de la Fédération Française de Volley-Ball (la marque est partenaire de la Fédération depuis plus de 17 ans, presque « l’âge adulte » dixit Patrick Kurtz, président de la FFVB) durant laquelle les 2 parties ont signé la charte du Sport Responsable. Certains d’entre vous se disent que cela a dû être la conférence de presse la plus ennuyante du sport mais au contraire, j’ai pu apprendre énormément de choses sur Generali et son investissement dans le sport.

Generali, le géant italien de l’assurance, est en fait l’un des acteurs majeurs du sport puisque l’entreprise assure près de 3 millions de licenciés en France des fédérations d’Équitation, de Golf, de Handball, de Volley-Ball ou encore de Judo, et ce depuis plus de 35 ans! Cela représente plus de 20 000 clubs de l’Hexagone, 300 événements en France et quelques 30 événements à l’international, bénéficiant des services du groupe Generali.

Dans le cadre de son engagement dans le sport, le groupe se devait de décliner sa plateforme de communication « Génération Responsable » (traduite entre autres par un site internet et une publicité TV avec Zinedine Zidane de mémoire). Generali a donc créé la Charte du Sport Responsable, qui repose autour de 6 piliers:

  1. Rendre le sport accessible au plus grand nombre
  2. Promouvoir les valeurs du sport
  3. Sensibiliser les pratiquants aux bons réflexes santé et sécurité
  4. Adopter des pratiques éco-responsables
  5. Faciliter l’insertion et la reconversion des sportifs
  6. Entraîner dans cette démarche les clubs, les sportifs, les publics et les partenaires

La charte a déjà été signée par les Fédérations Française d’Equitation et de Golf et la finale du championnat de France fut l’occasion d’officialiser l’engagement de la Fédération Française de Volley-Ball. A travers ce programme, la FFVB souhaite mettre l’accent sur la reconversion des sportifs de haut niveau et qui de mieux placé que deux sportifs de renom pour parler de cette thématique en la personne de la très jolie Victoria Ravva, du RC Cannes, et Philippe Blain, sélectionneur de l’équipe nationale masculine et grande figure du volley français durant les années 1980.

Victoria Ravva, centrale du RC Cannes qui prendra sa retraite d’ici 1 ou 2 ans et marraine de l’opération, a très clairement expliqué l’importance d’une telle charte pour les volleyeurs, qui, « du jour au lendemain, (…) se retrouve lancés dans un nouveau monde » et ne savent pas « où mettre les compétences en action ». Philippe Blain, sélectionneur et entraineur de l’équipe A masculine et créateur de Collectif Volley, une association offrant un accompagnement socio-professionnel aux joueurs et joueuses professionnels de volley ball tout au long de leur carrière, en collaboration avec des entreprises de renom comme Vivendi, CapGemini, Thalès, Air France, etc. Pour Philippe Blain, « on a de beaux volleyeurs mais il faut les aider à découvrir le monde des entreprises ».

Bon je viens d’écrire un pavé mais c’est parce que le sujet me passionne doublement.

Premièrement, cela concerne le volley-ball, sport que j’ai pratiqué pendant plus de 10 ans (ce qui me connaissent savent que c’est vrai) et dans lequel je pense que j’aurai pu percer, la faute à un dos et un genou mal en point à l’époque… Mais je me suis facilement projeté au cours des présentations de Philippe Blain et Victoria Ravva, m’imaginant en section sports études sans le soutien nécessaire pour créer mon projet professionnel. Il est sûr que j’aurai vécu une vie totalement différente. C’est pour cela que je pense qu’il est vital de pouvoir travailler et sensibiliser le plus tôt les futurs athlètes sur la nécessité d’avoir une autre vie que le sport car personne n’est à l’abri, d’une blessure, d’une contre-performance.

Deuxièmement, il est plus qu’intéressant de voir qu’une marque décide de s’engager dans un combat aussi louable que la reconversion des sportifs. Le marketing sportif, c’est souvent très bling bling, on parle de gros chiffres, de partenariats, d’activations de marque, etc… mais on en oublie les joueurs et les joueuses, celles et ceux qui en pâtissent, à savoir les ligues et joueurs évoluant dans les « sports secondaires » comme nous savons si bien les nommer. Il est donc plus qu’important de pouvoir offrir des solutions et je suis fier de savoir que ce beau sport qu’est le volley-ball a décidé de montrer l’exemple avec son partenaire de toujours Generali.

Espérons que cela fonctionne, que Generali aille encore plus loin dans son engagement dans le volley-ball et que ce beau sport aura enfin un élément à mettre en avant et à valoriser face aux autres sports collectifs…

Je vous laisse avec une vidéo du match, 15 secondes qui me donnent envie de refouler le sol d’un court de volley et d’envoyer quelques smashs…

EDIT du 14/10/2011 : La vidéo de la signature de la Charte du Sport Responsable

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