Qui gagne le Grand Prix de F1 social media ?

Social media et F1, un couple qui marche bien ? Ou pourrait-il mieux faire ? Les équipes et pilotes de F1 les plus bankables ne sont pas nécessairement à l’avant de la grille au dire d’une nouvelle étude sur le digitalsport et l’engagement réalisée par l’agence londonienne WePlay.

Etant donné que les habitudes des publics jeunes s’orientent toujours plus vers les outils et plateformes numériques, la valeur de l’engagement social media revêt une importante grandissante pour les sponsors et les détenteurs des droits TV, en Formule 1 comme dans les autres sports. L’agence WePlay et son partenaire spécialiste du digital Burst Insights livrent un classement des équipes et pilotes de F1. Une course réalisée ni sur sec ni sur piste humide, mais sur les circuits social media, en particulier Instagram, Vine et Twitter. La visée de ce travail de recherche et de hiérarchisation réside dans la mise en évidence des différents leviers digitaux possibles pour les détenteurs de droits sportifs et les sponsors, avec la problématique de monétiser le contenu vidéo. Les classements sont basés sur l’engagement à travers Twitter, Instagram et Vine.

A propos de ce classement, le directeur des services à la clientèle de WePlay, Kenny Ager, déclare : «Les deux parties prenantes de notre portefeuille de clients exigent une expérience vidéo encore plus enrichie en terme de contenu vidéo marketing, avec l’expertise permettant d’exploiter la valeur commerciale de l’expérience vidéo et ses contenus. Pour un sponsor comme Yokohama, le contenu vidéo social media permet de raconter de nouvelles histoires à valeur ajoutée aux amateurs de sport du monde entier ».

Les résultats montrent que, malgré des résultats largement en dessous de son standing, McLaren reste à l’avant du peloton quand il s’agit d’engagement social media. De même, l’équipe suisse Sauber occupe le quatrième rang sur la liste, devançant même le voisin autrichien Red Bull, en dépit du fait de ne pas avoir inscrit un seul point à ce jour dans la saison 2016.

Selon Kenny Ager « Les détenteurs de droits sportifs sont focalisés sur un point sensible, celui de l’attention des consommateurs. Sur les cinq dernières années, les détenteurs de droits voient entre 20 et 36% de baisse de la consommation de la télévision chez les moins de 34 ans. Il y a clairement de nouveaux usages très générationnels de consommation des évènements sportifs. Comme les plateformes de médias sociaux continuent de détourner cette attention, les détenteurs de droits se doivent de maintenir l’intérêt et l’engagement à travers des formats courts de vidéo sur les plateformes plébiscitées par les fans. Le défi pour les équipes de F1 et pour le monde du sport en général est de comprendre quel est le carburant optimal ou la meilleure stratégie pour obtenir la plus grande portée et engagement sur ces plateformes sociales. C’est aussi important pour emballer les droits commerciaux d’une manière qui offre une meilleure valeur pour les marques et les sponsors qui bien sur recherchent le même engagement pour leur marque. Ceci est un domaine où nous aidons nos clients afin d’optimiser leur stratégie ».

D’après le directeur exécutif de Burst Insights, Mike Litman : « La couverture de la F1 est un investissement lourd pour les sponsors et nous proposons via notre classement et notre indice de montrer quels sont les pilotes et équipes qui sont à l’avant de la grille dans le domaine des vidéos virales de courts formats. L’engagement du fan demeure encore sur les plateformes comme Twitter, Instagram et Vine une source de revenu sous-exploitée par beaucoup de teams, pilotes et par la FIA. En ce qui nous concerne, nous pensons que nous pouvons donner du sens à ces données et aider à saisir ces opportunités en croisant nos technologies et notre expertise ».

Retrouvez ici le classement réalisé par sportsmarketing.fr des équipes et des pilotes de F1 sur Twitter pour la saison 2016.