Aider à l’apprentissage de la nage, accélération de la transition écologique… les engagements du groupe d’EDF autour de Paris 2024

Sportsmarketing.fr était ce week-end à Marseille pour assister à l’opération du groupe EDF « 1, 2, 3, Nagez ! ». L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est une opportunité unique de promouvoir le développement de l’activité physique et de la pratique sportive, notamment l’apprentissage de la natation et de l’aisance aquatique. « 1,2,3, Nagez ! » en est l’illustration concrète et c’est tout le sens de l’action d’EDF à travers son programme héritage « enJeux d’avenir 2024 » destiné aux jeunes générations et soutenant l’apprentissage de la nage qui est un vrai sujet de société et de sécurité publique.

Interview, les pieds dans l’eau sur les plages du Prado, avec Alexandre Boulleray, Responsable sponsoring et activations externes Paris 2024 du groupe EDF, pour parler de l’opération « 1, 2, 3, Nagez ! » et des autres engagements d’EDF en lien avec le sport et Paris 2024.

Bruno Cammalleri : A quoi l’opération du jour est-elle liée avec cette structure mobile ?

Alexandre Boulleray : C’est lié à notre double engagement auprès de Paris 2024 et auprès de la Fédération Française de Natation. On s’était lancé le défi commun de former 100 000 jeunes à l’apprentissage de la nage d’ici les Jeux de Paris 2024. Et l’objectif est déjà atteint ! C’est la troisième année consécutive que l’on vient à Marseille pour faire l’événement « 1, 2, 3 Nagez ! ». Lors des deux premières années en 2022 et 2023 nous étions au Cercle des nageurs de Marseille et on a eu cette idée en 2024 de monter une structure mobile sur la plus belle piscine du monde, la Méditerranée, pour apprendre aux enfants à nager et à se perfectionner à la nage en milieu naturel. Pourquoi ? Car malheureusement 90% des noyades ont lieu en milieu naturel.

Bruno Cammalleri : La diffusion de l’apprentissage de la nage n’est pas le seul engagement d’EDF. Comment EDF tente d’accélérer la transition écologique ?

Alexandre Boulleray : 2024 est un bon laboratoire pour cette mission d’accélérer la transition écologique dans le sport. Avec les équipes d’EDF et leurs filiales nous avons énormément travaillé avec Paris 2024 dans ce sens. Nous avons travaillé sur plusieurs leviers : alimenter l’ensemble des sites en électricité 100% renouvelable et nous avons déployé beaucoup d’efforts sur les services énergétiques comme la mobilité électrique avec 800 bornes de recharge pour véhicules électriques lors des Jeux. Il y a aussi l’autoconsommation sur le Centre aquatique olympique avec plus de 4500 m2 de panneaux photovoltaïques qui vont en partie alimenter le site, sans oublier la performance énergétique des bâtiments etc… énormément de solutions proposées au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pour réaliser des Jeux les plus bas carbone possibles.

Bruno Cammalleri : EDF entend accélérer la transition écologique pendant les Jeux mais également après…

Alexandre Boulleray : Tout à fait ! Tous les modèles que l’on a déployé pour Paris 2024 sont reproductibles. Donc l’idée est que l’on assiste à un tournant dans l’organisation des événements sportifs d’envergure internationale, et que l’on se serve à ce qui a été déployé pour les Jeux à l’avenir. Nous avons d’ailleurs beaucoup d’événements à venir, comme les championnats d’Europe en France en 2026. C’est ça l’héritage de Paris 2024.

Bruno Cammalleri : Qu’est-ce qui caractérise les athlètes du Team EDF ?

Alexandre Boulleray : Nous avons aujourd’hui 34 athlètes dans le Team EDF, avec la parité femmes/hommes. On veille aussi à une bonne représentation des sportifs paralympiques qui sont 15 le team. On veut des athlètes qui sont performants et ils le sont : il y a déjà 14 athlètes qui sont qualifiés pour les Jeux de Paris 2024 et nous attendons d’autres qualifications. Nous voulons aussi des gens engagés qui partagent nos valeurs autour de l’inclusion et autour de l’environnement. Voilà les profils vers lesquels on se dirige. L’idée principale est de former un vrai collectif et quand ils rejoignent le Team EDF, ils rejoignent un collectif. La notion de collectif est importante.

Bruno Cammalleri : A titre plus personnel, comment vous sentez-vous à un mois de l’événement tant attendu ?

Alexandre Boulleray : Avec toute l’équipe on est à fond, on a bien besoin du mois qui nous sépare des Jeux. On est vraiment à fond et très motivés. On a vraiment envie que ces Jeux soient une belle fête pour tous les Français !

Photos : Quentin Laborde